Ravages
2014 - 2020
Formats : 80 x 120 cm
Chaque soir, vers minuit, j’arrive au théâtre et je pose caméra et trépied sur le plateau. Il n’y plus de comédiens, plus de public. Le plateau est jonché de débris; ce sont les vestiges de la pièce théâtrale qui vient d’être jouée. Je perçois encore l’écho des voix, la trace des gestes, l’ombre de l’intrigue. Tout a déjà eu lieu et cependant « ça » palpite encore. Les régisseurs me laissent quinze minutes pour prendre des images, je dois faire vite. Mon œil se fraye un chemin au milieu de ce chaos explosé en une myriade d’objets désarticulés, usés, cassés - parfois ensanglantés. J’ai l’impression d’être un détective à la recherche d’indices invisibles et cachés. J’appuie sur le déclencheur avant même que les fils qui relient les personnages et le sens de la pièce ne se reconstituent. Ce qui se joue dans cette après-scène est enfoui dans l’obscurité qui tombe et c’est ce mystère que je dois capter.
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Miracles infernaux
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Partie remise
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Présence furtive
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Mère Courage
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Tableau en friche
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La Maison impossible
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Turn away
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Piédestal
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Au coeur du Mensonge
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Ravages
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Trio gagnant
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Subjectivité sans Répit
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Failure & Success
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Éruption carnavalesque
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Attente sans désir
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Et elles dansent encore
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Les Fêtards
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Killer en fin de vie
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Promesse extrême
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Post-melancolia
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Chambre Mirage
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Passage à l'Acte
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Forêt de pacotille
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La Magicienne
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Le Futur imaginé
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Fous Rires et Sueurs Froides
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La Servante aux Sépultures
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Musée au Noir
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Meurtres célestes
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Jeux de Pouvoir
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Imminence
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Chimères inversées
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Chez Elle
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Cavalcade retentissante
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Entre deux tourmentes
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Déliquescences
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Surveillance
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Frasques oubliées
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Impertinence
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A las seis de la tarde
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Tristesse démantibulée
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Vanités perchées
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Cris dispersés
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The Tragedy of this Story
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Charade
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Voix perdue
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Décor sans Âge
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Dernier combat
Chaque soir, vers minuit, j’arrive au théâtre et je pose caméra et trépied sur le plateau. Il n’y plus de comédiens, plus de public. Le plateau est jonché de débris; ce sont les vestiges de la pièce théâtrale qui vient d’être jouée. Je perçois encore l’écho des voix, la trace des gestes, l’ombre de l’intrigue. Tout a déjà eu lieu et cependant « ça » palpite encore. Les régisseurs me laissent quinze minutes pour prendre des images, je dois faire vite. Mon œil se fraye un chemin au milieu de ce chaos explosé en une myriade d’objets désarticulés, usés, cassés - parfois ensanglantés. J’ai l’impression d’être un détective à la recherche d’indices invisibles et cachés. J’appuie sur le déclencheur avant même que les fils qui relient les personnages et le sens de la pièce ne se reconstituent. Ce qui se joue dans cette après-scène est enfoui dans l’obscurité qui tombe et c’est ce mystère que je dois capter.