«Les oeuvres de Catherine Gfeller ont cette qualité de s’adresser directement aux spectateurs grâce à la diversité de ses moyens d’expression.  Elle a une manière de regarder le monde qui touche le coeur même de nos vies. Ses personnages dans ses vidéos et ses photos, ce sont nous tous. Son regard est unique. Il y a eu des milliers de photographes qui se sont concentrés sur l’espace urbain.  Mais elle est une musicienne qui nous donne le rythme de la cité. Dans ce sens, l’entier de son travail est une performance avec elle comme chef d’orchestre.» Urs Stahel in L’Hebdo, 25 mars 2015

Catherine Gfeller est une artiste franco-suisse qui vit et travaille à Montpellier, Paris et en Suisse.
En 1991, elle obtient un Master en Littérature française et Histoire de l’Art aux Universités de Neuchâtel et Lausanne, puis un C.A.P.E.S.
Elle commence la photographie dès les années quatre-vingt en s’adonnant au paysage et voyage sur tous les continents pour trouver ses motifs.

En 1995, elle obtient une bourse qui lui permet de poursuivre ses recherches à New York où elle réside jusqu’en 1999. Fascinée par la mégapole, elle métamorphose les scènes de ville en longues  Frises urbaines. Puis elle s’installe à Paris où elle reçoit le prix de la Fondation HSBC pour la photographie en 1999. Progressivement, la figure humaine habite ses compositions. Des protagonistes féminines sont mises en scène en un jeu d’imbrications multiples.

Catherine Gfeller est régulièrement invitée à créer des portraits de ville subjectifs (Séville, Johannesburg, Beyrouth, Kiev, Guangzhou, Hong Kong, Madinah). En dialogue avec les habitants et l’esprit des lieux, elle interprète leurs témoignages à travers une vision imaginaire, nourrie à la fois d’observations et d’inventions.
Suite à la pandémie, l'artiste se tourne vers l'anthropocène. Ses récents tableaux photographiques montrent des paysages ravagés par les incendies et où la vie cherche à réapparaître. Pour ce nouveau projet intitulé Firelands elle reçoit le soutien du Ministère de la Culture à Paris (C.N.A.P.) en 2022.

Dans ses expositions muséales, Catherine Gfeller invite les visiteurs à déambuler au milieu d’installations grand format sous forme de photographies, de projections vidéo, de pièces sonores, de textes. Les spectateurs sont immergés au milieu d’un univers sensoriel, oscillant entre énigme, fiction et réalité.

Principales expositions: Versions d'elle, Centre Culturel Suisse, Paris, 2002; Processions croisées, Abbatiale de Bellelay, 2010; Pulsations, Musée des Beaux-Arts de La Chaux-de-Fonds, 2010, Kunstmuseum KKL Lucerne, Centre d’Art Contemporain CRAC, Sète, 2011; The City is passing through You, WitsArt Museum, Johannesburg, 2014; ZigZag ZPK, Zentrum Paul Klee, Bern, 2015; Voices in Kyiv, National Shevchenko Museum, Kyiv, 2018; China Driftings au National Guangdong Museum, Guangzhou, 2018; La Gardienne du Temps dans la forêt de Môtiers ou encore projections vidéo monumentales en extérieur, 2021. Rhythms au Madinah Art Center en Arabie Saoudite, 2023.


Survol 1988-2023,:
Expositions en Afrique du Sud, Allemagne, Angleterre, Arabie saoudite, Argentine, Belgique, Canada, Chili, Chine, Colombie, Etats-Unis, France, Hollande, Israël, Italie, Slovénie, Suisse, Ukraine.
Ses oeuvres se trouvent dans de nombreuses collections publiques et privées.
Catherine Gfeller participe aux foires d’art contemporain comme Armory Show New York, Art Basel, Art Bruxelles, Art Genève, Art Paris, Art Unlimited, la Fiac, KunstZürich, Ljubjana Biennale, Paris Photo, Les Rencontres d’Arles.
Parallèlement aux expositions, elle donne des conférences et anime des ateliers dans des écoles d’art et universités. Elle réalise aussi des commandes pour des bâtiments dans l’espace public.